Esport belge : Les initiatives et projets 2025 !

Malgré l'absence de structures professionnelles locales de grande envergure, l'année 2025 témoigne d'une dynamique réelle dans l'esport belge. Des performances individuelles internationales aux initiatives communautaires et institutionnelles, la Belgique continue de faire vivre sa scène esportive.
La scène esportive belge traverse en 2025 une période de transition. Si certaines structures historiques ont cessé leurs activités ces dernières années, plusieurs signaux positifs montrent que l’écosystème reste actif, porté par des joueurs performants à l’international, des tournois locaux ciblés, et un effort de structuration mené par les fédérations.
Des joueurs belges toujours visibles au plus haut niveau
L’année 2025 est marquée par la présence de plusieurs joueurs belges sur la scène esportive internationale.
Sur Rocket League, Tristan “Atow” Soyez s’est illustré en remportant le RLCS Major de Birmingham avec Karmine Corp en mars. Il a également atteint le top 3 du tournoi 1v1 lors de ce même événement et participé au Major de Raleigh en juin. Il vise à présent le Championnat du monde RLCS prévu en septembre à Lyon.
Côté League of Legends, Raphaël “Targamas” Crabbé conserve sa position de support titulaire au sein de Karmine Corp. Il a contribué à la victoire de l’équipe lors du LEC Winter 2025, a été élu MVP des playoffs, et a atteint la finale du First Stand Tournament, un événement international regroupant les meilleures équipes mondiales.
On peut noter également la qualification de Zennit aux EMEA de League of Legends !
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Sur Counter-Strike 2, les frères Adil “ScreaM” Benrlitom et Nabil “Nivera” Benrlitom ont annoncé leur retour dans la discipline. Tous deux ont rejoint en mai la structure FUT Esports, avec Nivera comme titulaire et ScreaM en joueur de soutien. Ils entendent faire remonter cette formation dans les classements mondiaux d’ici 2026.
Des compétitions locales et initiatives communautaires actives
En Belgique, plusieurs événements structurent l’activité esportive en 2025.
Le Red Bull Home Ground Belgique, organisé en mai à Vilvorde, a rassemblé un large public autour de Valorant. L’équipe BXL Zoo, composée exclusivement de joueurs belges, s’est imposée, portée par Darxcioo, jeune joueur prometteur de 16 ans. L’événement a été diffusé notamment sur les chaînes de la RTBF (iXPé).
La Belgian Student League (BSL) poursuit sa croissance avec une sixième saison couvrant Rocket League, Valorant, League of Legends et Counter-Strike. Plusieurs universités (Howest, PXL, UCLL…) organisent régulièrement des compétitions ouvertes aux étudiants, contribuant à faire émerger une scène semi-professionnelle.
Le projet communautaire “Frites”, mené par la plateforme Lan-Area, reste également actif en 2025. Il continue d’organiser des tournois 100 % belges dans différents jeux compétitifs, dont Geoguessr et Rocket League, avec des tournois en préparation.
Des structures belges et une influence plus discrète mais bien présente
Parmi les clubs belges encore actifs, le KRC Genk Esports reste impliqué dans les compétitions en 2025, notamment en League of Legends (Elite Series), CS2 et EA Sports FC. Il constitue l’un des rares exemples de projet esport stable adossé à un club professionnel.
Des cadres belges sont également présents dans des structures internationales. Xavier Oswald, ancien de Vitality et Karmine Corp, est depuis 2024 le directeur général de Gentle Mates, structure française évoluant sur Valorant. Son rôle illustre la présence discrète mais influente de la Belgique dans le management esportif européen.
Les fédérations belges actives sur le plan structurel
Du côté institutionnel, les fédérations WALGA (Wallonia Games Association) et BESF (Belgian Esports Federation) maintiennent leur activité.
WALGA a représenté la Belgique sur plusieurs salons internationaux en 2025 (Gamescom LATAM, Nordic Game) et est présente à l'Expo universelle d'Osaka pour promouvoir la filière vidéoludique wallonne. Elle prépare également une nouvelle édition du salon professionnel Meet & Build, prévu pour l’automne.
La BESF, de son côté, a lancé en janvier 2025 des sélections nationales pour une équipe belge de PUBG Mobile, dans l’objectif de participer à des compétitions internationales. Elle continue aussi à structurer ses commissions, notamment autour des thématiques de santé, sport et bien-être.
Une scène vivante mais toujours en développement
En 2025, la Belgique n’a pas retrouvé de structure esport professionnelle d’envergure sur son territoire.
Cependant, les performances individuelles de ses talents, la tenue de compétitions ciblées et la mobilisation de ses fédérations démontrent que la scène reste vivante. L’implication croissante des universités, des institutions comme la RTBF, et de projets comme “Frites” ou BSL, montrent qu’une reconstruction par le bas est à l’œuvre, même si on sent bien que certaines peinent à s'en sortir.
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